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Le temple d’Hérode – Les colonnades et le Soreg

Le portique royal, les colonnades et le parvis des païens.
Fourni par Bible Scenes
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À l’époque d’Hérode, un corridor à colonnades, appelé le portique royal, ornait la longueur totale du mur sud du temple de Jérusalem. – Numéro de diapositive 1
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Construit en forme de basilique, avec quatre rangées de quarante colonnes chacune, il formait une nef centrale vers l’extrémité est et deux ailes latérales. Ceci est l’entrée du portique royal depuis l’angle sud-ouest. – Numéro de diapositive 2
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La plus grande partie des colonnades était utilisée pour changer la monnaie et pour acheter les animaux à sacrifier. C’est probablement l’endroit où Jésus a chassé les changeurs car ils faisaient un profit excessif sur le dos des Juifs pieux les plus démunis et ils empiétaient sur l’endroit où étaient censés prier les païens (Matthieu 21:12–13). – Numéro de diapositive 3
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Voici le plafond décoré du portique royal.<br/>L’historien Josèphe appelle le souverain sacrificateur Anne “un grand accapareur d’argent”. Les fils d’Anne possédaient des bazars (appelés hanuyot bney hanan dans le Talmud) situés dans le portique royal et dans le parvis des païens, et servant à changer la monnaie et à l’achat des animaux pour les sacrifices. – Numéro de diapositive 4
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Les colonnes du portique royal avaient un diamètre d’environ un mètre. Étant donné que les colonnes corinthiennes de cette largeur, dans l’architecture grecque du premier siècle, avaient généralement une hauteur de 9–10m, la description de Josèphe selon laquelle la construction d’Hérode avait des colonnes de 8m de haut était probablement exacte.<br/>Le sanhédrin, le conseil suprême des Juifs, se réunissait dans l’une des pièces annexes du temple appelée la chambre de la pierre taillée. Mais on pense qu’en l’an 30 av. J.C., ils déménagèrent pour se réunir à l’extrémité est, dans l’abside centrale du portique royal. – Numéro de diapositive 5
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Le parvis situé devant le portique royal était connu sous le nom de parvis des païens, et tout le monde avait accès à cette zone. – Numéro de diapositive 6
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Deux escaliers souterrains permettaient de se rendre, depuis les portes double et triple du mur sud, jusqu’au parvis des païens, devant le portique royal. – Numéro de diapositive 7
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Au-dessus de l’angle sud-ouest du temple se trouvait l’emplacement où les sacrificateurs sonnaient de la trompette pour annoncer le commencement et la fin du shabbat. On utilisait parfois un shofar en même temps que la trompette. – Numéro de diapositive 8
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En 1968, Benjamin Mazar, dans ses premières excavations du mur sud du mont du Temple, découvrit une pierre portant cette inscription: “Vers l’endroit où l’on sonne de la trompette”. On pense que cette inscription pouvait servir de panneau indicateur pour les sacrificateurs se rendant à cet endroit. – Numéro de diapositive 9
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Le Talmud (Shabbat 35b) relate que le soir du shabbat, on sonnait six coups de shofar ou de trompette pour annoncer que le shabbat approchait. Chaque sonnerie représentait une action particulière à faire pour se préparer au shabbat. La première sonnerie indiquait aux travailleurs dans les champs de cesser le travail et de rentrer dans la ville. La deuxième sonnerie indiquait aux boutiques et auberges de la ville de fermer. La troisième sonnerie indiquait aux gens dans la ville qu’il était temps d’allumer les bougies du shabbat. La dernière sonnerie indiquait que l’instant précédant le shabbat était arrivé. – Numéro de diapositive 10
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L’angle sud-ouest du temple sur la terrasse située au-dessus du portique royal surplombait la ville de Jérusalem, et les sonneries de trompettes pouvaient se faire entendre dans tout Jérusalem.<br/>Le jour de Rosh Hashana, la cérémonie principale était menée avec le shofar placé au centre et une trompette de chaque côté. Les jours de jeûne, la cérémonie était menée avec les trompettes au centre et un shofar de chaque côté. Les jours particuliers, le shofar sonnait moins longtemps, et deux trompettes spéciales en argent annonçaient le sacrifice. Quand les trompettes se faisaient entendre, tous ceux qui offraient des sacrifices se prosternaient, étendus au sol, la face contre terre. – Numéro de diapositive 11
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Aux côtés est, ouest et sud du temple se trouvaient d’autres colonnades recouvertes d’un plafond. La surface ainsi couverte avait une largeur de 15m. <br/>La colonnade située à l’est, faisant face au sanctuaire, était appelée le portique de Salomon. Elle était utilisée par Jésus et par les premiers chrétiens comme lieu de rencontre et d’enseignement. – Numéro de diapositive 12
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Ces colonnades étaient constituées de deux rangées de colonnes. Durant la fête de la Dédicace (Hanukkah), Jean raconte que Jésus enseignait sous le portique de Salomon (Jean 10:22). – Numéro de diapositive 13
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Sous le portique royal, et accessible depuis la porte triple du mur sud et une porte ménagée dans le mur est, se trouvait une pièce servant de magasin, appelée par la suite les écuries de Salomon. – Numéro de diapositive 14
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Cette sous-structure était constituée d’une série d’arches voûtées afin de réduire la pression exercée sur les murs porteurs. – Numéro de diapositive 15
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Cette espace de stockage était soutenu par quatre-vingt huit colonnes reposant sur de massifs blocs hérodiens, et séparé en douze rangées de galeries. – Numéro de diapositive 16
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Cette reconstitution montre les colonnades du temple sur son côté ouest. – Numéro de diapositive 17
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Voici les colonnades du côté nord du temple, avec la forteresse Antonia surplombant le mont du Temple. – Numéro de diapositive 18
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Le parvis des païens était la zone extérieure du temple jusqu’à une balustrade ou rampe, appelée le Soreg. – Numéro de diapositive 19
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Le Soreg avait une hauteur de dix palmes (87,5cm) et avait 13 ouvertures par lesquelles seuls les Juifs pouvaient passer. – Numéro de diapositive 20
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Au niveau de chaque entrée du Soreg, on trouvait une inscription en grec et en latin pour signaler aux païens de ne pas passer par le Soreg pour se rendre sur la plateforme surélevée qui était sainte, appelée le “Hel”, sur laquelle étaient bâtis le sanctuaire et ses parvis. – Numéro de diapositive 21
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En 1871, on découvrit une pierre taillée, de 60cm x 90cm, gravée en écriture onciale grecque, près d’une cour sur le mont du Temple à Jérusalem, identifiée par Charles Simon Clermont-Ganneau comme étant l’inscription du temple servant d’avertissement. Voici ce qu’elle indique: “Qu’aucun étranger ne pénètre au-delà du parapet et de la délimitation formant l’enceinte du temple. Quiconque sera pris [en ayant violé cette interdiction] sera passible de la peine capitale.” – Numéro de diapositive 22
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Devant, il y avait une plateforme surélevée appelée le “Hel” ou “Chel”, sur laquelle était bâti le sanctuaire du temple. On accédait au Hel au moyen de douze marches ayant une hauteur et une profondeur d’une demi-coudée (26cm).<br/>Des portes permettaient d’accéder aux pièces de stockage et aux chambres utilisées par les sacrificateurs. À un niveau plus bas, devant le sanctuaire, il y avait des portes menant au parvis des femmes. – Numéro de diapositive 23
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Numéro de diapositive 24